Tabous sur la sexualité – 2ème partie

Tabous sur la sexualité – 2ème partie


La simulation de l’orgasme

Véritable tabou, éludé même au sein du couple, l’aveu de la simulation de l’orgasme risquerait fortement de perturber la confiance du partenaire. Et pourtant, il s’agit d’un acte répandu, surtout chez les femmes. Quid de l’orgasme chez les femmes ? Afin de donner des éléments de réponse à ce véritable mystère, une équipe de chercheurs s’est lancée sur les traces des marqueurs de l’obtention objective d’un orgasme. Leurs conclusions montrent que les contractions anales, mesurées par les variations de pression rectale, seraient un moyen infaillible de détecter les faux orgasmes. N’étant pas pourvus de tels détecteurs, les hommes se trouvent donc incapables de savoir si l’orgasme de leur partenaire est réel ou simulé. Toutefois, une question, et non des moindres, demeure sans réponse : pourquoi les femmes simulent-elles ?

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Pourquoi les femmes simulent-elles ?

Des études menées par rapport au sujet énoncé révèlent que la plupart des femmes simuleraient pour faire plaisir à leur partenaire. Il apparait cependant que cet argument ne soit pas le seul. En effet, certaines femmes simuleraient pour guider leur partenaire et lui signifier lorsqu’il s’y prend de la bonne façon, tandis que d’autres simuleraient pour en finir en cas d’ennui ou de gêne !

D’autres études ont révélé que si les femmes feignaient l’orgasme, c’était pour retenir leur compagnon et l’empêcher d’être infidèle. Ceci dit, simuler l’orgasme reviendrait, selon les femmes, à « flatter l’égo de leur partenaire, et à augmenter son émotion sexuelle de manière à conserver l’intérêt et l’excitation dans le couple. » On apprend également que les femmes avouent moins crier lorsqu’elles sont le plus excitées. Et si finalement, le plaisir était silencieux ?

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La panne sexuelle

La panne sexuelle est un trouble de l’érection. Souvent occasionnel, il est susceptible de toucher tous les hommes au cours de leur vie. Ce trouble se définit par l’incapacité d’obtenir une érection ou de la maintenir pendant le coït.

La plupart du temps, la panne s’explique par le stress ou l’anxiété. En effet, certains facteurs extérieurs, tels que : des préoccupations tenaces liées au travail, à la famille, à des difficultés financières ou à la volonté de satisfaire le ou la partenaire à tout prix (on l’appelle alors l’anxiété de performance) agissent sur la capacité à maintenir une érection. Toutefois, l’hygiène de vie peut également avoir des conséquences sur la capacité érectile : le tabagisme, la sédentarité, la fatigue mais aussi la consommation d’alcool ou de drogues contribuent à ce trouble de la sexualité.

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Briser le tabou pour l’intérêt du couple

Il semblerait que la panne sexuelle soit un problème plutôt récurrent au sein des couples, et que les femmes soient plus enclines à le dédramatiser alors que les hommes se montrent moins confiants. Pire, certains hommes n’abordent pas du tout le sujet avec leur partenaire, les laissant seules face à leurs interprétations.

Dans ce cas, les femmes ont alors tendance à se remettre en cause et à penser qu’elles ne plaisent plus, qu’elles ne sont plus désirées. Or, quand un homme ne veut pas ou plus, il ne tente aucun rapport sexuel. C’est différent lorsqu’il essaye et ne peut pas. Le silence est donc la pire des solutions, et il peut mener à un cercle vicieux marqué par la peur de l’échec et déstabiliser le couple. Voilà pourquoi il est important de briser la glace à ce sujet.